"Cette fille a beaucoup d'adversaires, mais sa pire ennemie, c'est sans doute elle-même..."
Disparition volontaire, suicide, meurtre : pourquoi Emma, 32 ans, ne donne-t-elle plus aucun signe de vie depuis une semaine ? Une situation d'autant plus inexplicable qu'elle menait jusqu'alors une existence sans histoire dans la magnifique station balnéaire de Deauville. Architecte d'intérieur et fille d'un célèbre propriétaire de chevaux de courses, mariée à l'historien américain Noha Clinton, elle venait de mettre au monde leur premier enfant.
Et si l'enquête sur sa disparition révélait une personnalité bien plus complexe qu'il n'y paraît ?
Secrets de famille, névroses, querelles intestines, la vérité est rarement là où on l'attend...
EXTRAIT
"Se laisser bercer, oublier, s'endormir... Plongée dans l'obscurité de ce tout petit espace qui serait, elle le savait maintenant, sa dernière demeure, Emma commençait à lâcher prise... Son dos baignait dans une flaque d'eau glacée ; sa propre sueur peut-être, froide, mordante... Emma s'était résignée à mourir.
La panique, qui l'avait d'abord tétanisée, commençait à s'estomper. Malgré ses efforts, elle l'avait compris, son corps ne répondait plus à son cerveau. Des gouttes tombaient, à intervalle régulier, le long de ses épaules, sur son visage, par l'interstice de sa bouche entrouverte... Elle avait soif, mais les perles d'eau qui gagnaient maintenant sa gorge ne parviendraient pas à l'étancher. Elles étaient légèrement salées ; une sensation que cette amatrice de sports nautiques connaissait bien, semblable à celle procurée par l'eau de mer qui pique la langue et sèche les muqueuses.
Elle s'imaginait maintenant allongée sur une planche de surf, le corps abandonné aux rayons du soleil. Bercée par le roulis, elle se laissa happer par le sommeil. C'est alors qu'elle entendit une voix familière chantonner : Maman, les petits bateaux qui vont sur l'eau ont-ils des jambes...
Apaisée, dans un dernier souffle, elle tenta de crier, sans qu'aucun son ne sorte de sa bouche : « Maman ! »."
CE QU'EN PENSE LA CRITIQUE
"Ça fait bien longtemps que je n'avais pas pris autant de plaisir à lire un polar. Mais La clé n'est pas un roman policier comme les autres. Avec son petit côté roman de terroir il a su me surprendre et m'embarquer dans une histoire de famille que l'on croirait au-dessus de tout soupçon." - lettres_et_caracteres, Babelio
"Une lecture plaisante grâce à une intrigue assez prenante, des personnages attachants et une belle évocation de la Côte fleurie (Deauville et ses environs)." - lundi76, Babelio
"La clé est un polar des plus classiques mais des plus prenants. Il se lit très rapidement (quelques heures à peine) mais une fois ouvert, il est difficile de le lâcher." - DesPlumesEtDesLivres, Babelio
À PROPOS DE L'AUTEURE
Journaliste, productrice de télévision et coach, Anaïs Maquiné-Denecker est née à Rouen et partage sa vie entre Paris et Deauville. Auteur d'un premier roman Pour quelques minutes de célébrité aux Editions Anne Carrière, elle signe ici son premier polar.