Frédéric de Saint-Sernin est parmi les premiers Français à s'engager dans la toute jeune armée pontificale en 1860.
Il a abandonné femme et enfants pour mettre sa vie au service du Pape Pie IX, afin de protéger les États pontificaux de l'appétit de Victor Emmanuel de Savoie qui cherche à unifier l'Italie.
Lors de la campagne de 1860, il est blessé au combat. Rentré dans ses foyers, il reprend la route de Rome en 1867, lorsque la pression garibaldienne se fait de plus en plus forte.
Il devient ensuite agent de liaison officieux entre le Pape Pie IX et Henri V, comte de Chambord, roi de France en exil à Froshdorf, en Autriche.
À travers ses carnets de route, ainsi que les lettres qu'il a adressées à son épouse, Frédéric de Saint-Sernin raconte la guerre d'unification d'Italie.
Antoine Bruneau s'est chargé de l'édition critique de ces textes.