Lucía a eu une jeunesse tumultueuse et a beaucoup essayé, dans tous les domaines. Elle dit avoir dépensé chez les psys de quoi s'acheter une Porsche. Finalement, sa famille et elle-même se convainquent qu'elle est folle. Jusqu'au jour où elle découvre, à 48 ans, qu'elle est zèbre, c'est-à-dire qu'elle fait partie des 0,5 % de personnes dotées d'un QI supérieur à 140. Quand on est zèbre, on est hypersensible - aux situations, aux personnes, mais aussi aux bruits, aux odeurs... -, ce qui est un don, mais aussi une souffrance. Surtout quand on aime.
Ce texte aurait pu s'appeler La Vie sexuelle de Lucía E. Mais « ça n'a jamais ressemblé à un film porno », dit-elle. Il y a dans ce récit quelque chose d'un journal intime à la sincérité sans fard.
C'est l'histoire d'une femme de sa génération dans un monde désenchanté, une femme très libre, à fleur de peau, qui ne ment pas, ni à elle-même ni à son lecteur.
Lucía Etxebarria de Asteinza est née à Valence en 1966. Elle a connu un succès international avec Amour, Prozac et autres curiosités, a reçu le prix Nadal en 1998 pour Beatriz et les corps célestes et le prix Planeta en 2004 pour Un miracle en équilibre. Elle est aussi journaliste et militante féministe.