Le discours psychanalytique semble effectivement en décalage avec les objectifs de la science et de la médecine, qui ont pour corollaire une désubjectivation de la souffrance humaine. Les avancées indéniables des performances médicales ne peuvent se faire sans une négligence du sujet au profit de la maladie avec pour conséquence le développement d'un florilège de psychothérapies pour accueillir la détresse humaine, promettant bien-être et restauration d'un moi fort et performant.