En s'appuyant sur les calculs du GIEC, Christian Gerondeau montre
de manière imparable que la suppression immédiate et totale des
émissions de CO2 de l'Union Européenne entière ne modifierait
même pas la température terrestre de 0,1 degré à l'horizon 2100.
Au même moment, le reste de la planète ne peut absolument pas
renoncer aux énergies fossiles car c'est la clé pour la sortie de la
pauvreté.
Les ordres de grandeur, directement issus des rapports du GIEC,
montrent donc que les mesures qu'on impose aux Français pour « sauver
la planète », voitures électriques, éoliennes, isolation des bâtiments,
normes agricoles et autres contraintes, n'auront pas le moindre effet
sur le climat.
Alors que le gouvernement français recherche désespérément 20
milliards d'euros d'économies, les 40 milliards qu'il consacre en
2024 à la « transition écologique » sont un gigantesque gaspillage.
Fort heureusement, Christian Gerondeau montre aussi que le
réchauffement actuel de la planète est un bienfait et qu'il n'est pas
différent de ceux qui sont survenus au cours des millénaires passés.
La vision négative de l'avenir que ne cessent de transmettre les
instances européennes et nationales est donc infondée. Personne
n'est coupable de vivre.
Tel est le message que nous transmet Christian Gerondeau dans ce
rapport destiné à faire date.
Ingénieur polytechnicien, précédemment créateur du RER parisien et « Monsieur
Sécurité Routière » de France et d'Europe, Christian Gerondeau travaille sur
les questions environnementales depuis plus de dix ans et a publié de nombreux
ouvrages très remarqués dont La religion écologiste (L'Artilleur, 2021) ou Le Climat
par les chiffres (L'Artilleur, 2023).