De la note la plus grave à la mélodie des clochettes de l'île de Teshima, Béatrice Courraud crée des passerelles où des mondes se croisent et parfois s'interpénètrent.
Des univers inspirés et hantés par le génocide du peuple juif, par la solitude, mais aussi par ce désir fou d'un ailleurs possible, en soi, vers l'autre, à inventer, à se réinventer.
La lame du souvenir déferle, sépare, tranche, elle est aussi ce qui surgit, ravive, et fait renaître.
« Et toi
Dont je ne sais rien d'autre
Que toi¿»