Dans ce livre sans précédent, Marcelo Gullo Omodeo montre qu'au
« tribunal de l'histoire » l'Espagne catholique a été l'objet de jugements
partiaux et de faux témoignages.
Pendant plus de quatre siècles, à l'initiative des puissances anglo-saxonnes,
de très nombreux pays ont exigé que l'Espagne demande pardon pour de
prétendus crimes commis lors de la conquête du Nouveau Monde. Plus tard
et jusqu'à aujourd'hui, l'Espagne sera aussi accusée d'avoir brimé les droits
des populations indigènes.
Démasquant ces mensonges « politiques », Marcelo Gullo rassemble ici les
éléments qui ont permis à la recherche historique de savoir précisément ce
qu'était l'Amérique avant l'arrivée des Espagnols : un enfer où régnaient les
sacrifices humains, le cannibalisme, l'esclavage et la prostitution de masse.
Il fait aussi la lumière sur les origines de l'indigénisme hispanophobe,
montrant qu'il n'a été qu'une construction néocoloniale au profit de
l'impérialisme anglo-saxon et des puissances financières. Enfin, il rappelle
à l'inverse la cruauté et les crimes génocidaires flagrants qui ont marqué les
colonisations anglaises, américaines, hollandaises ou allemandes.
Si l'Espagne n'a pas à demander pardon pour la conquête de l'Amérique
car ce fut l'une des plus belles tentatives de faire prévaloir la justice et les
valeurs chrétiennes à une époque sanguinaire, il est en revanche certain
que nombre de pays anglo-saxons devraient ressentir bien davantage
l'obligation de procéder à un sérieux examen de conscience nationale...
Historien et politologue argentin, spécialiste des relations internationales, auteur
d'une dizaine de livres et de très nombreux articles, Marcelo Gullo Omodeo a
enseigné pendant plusieurs décennies à l'École supérieure de guerre de Buenos
Aires et dans diverses universités d'Argentine et du Pérou.
Carmen Iglesias, qui préface cet ouvrage majeur, est directrice de l'Académie
Royale d'Histoire d'Espagne.